Par Evelyne Labrosse
Non classé

« Le nombre de ventes dans le secteur résidentiel a littéralement explosé dans la grande région de Montréal. Avec 3 627 ventes de propriétés le mois dernier, il s’agit du mois de juin le plus actif depuis 2009, révèlent les statistiques publiées ce matin par la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). En outre, il s’agit d’une hausse de 11% par rapport à la même période l’an passé, et d’une quatrième augmentation consécutive des ventes mensuelles.

 

Une tendance lourde

«On peut définitivement parler d’une relance du marché immobilier depuis 4 mois», a souligné Paul Cardinal, directeur du service analyse du marché de la Fédération des Chambres immobilières du Québec (FCIQ). Selon l’expert, cette tendance à la hausse est attribuable à trois facteurs. D’abord «la faiblesse des taux d’intérêt, de bonnes nouvelles concernant l’emploi au Québec, et la confiance des consommateurs, qui est en plein essor».

 

Croissance remarquable sur la Rive-Nord et à Vaudreuil-Soulanges

Si tous les secteurs de Montréal RMR ont connus une embellie, c’est la Rive-Nord (Blainville, Rosemère, Boisbriand…) qui tient le haut du pavé, et de loin. Dans ce secteur, non seulement les ventes totales ont augmentés de 26%, mais l’augmentation des ventes copropriétés a connu un essor spectaculaire de 33%.

Vaudreuil-Soulages, à l’ouest de l’île de Montréal, a aussi affiché de très bonnes statistiques, avec une hausse des ventes résidentielles de 13% par rapport à juin 2014.

Quant à Laval et à Montréal, la hausse s’est avérée plus modeste, à 7%. C’est la Rive-Sud qui ferme la marche, avec une hausse de 5%.

 

Hausse de la demande pour tous les types de propriétés

La plus forte croissance des ventes est attribuée aux résidences unifamiliales (+15%). Les ventes de «plex» (entre 2 et 5 logements) ont cru de 11%, et les copropriétés, de 4%.

 

Prix: Belle surprise du côté des copropriétés

Le prix médian des propriétés unifamiliales (295 000$) et des copropriétés (240 000$) ont tous deux augmenté de 2% par rapport à juin 2014. Le prix des «plex» a toutefois connu un recul, à -2%, pour atteindre 438 000$.

C’est surtout la hausse des prix des «condos» qui a causé la surprise, avec une hausse du prix médian de 4 % depuis le début de 2015. Une croissance qui a même dépassé celle des unifamiliales, à +3 % «C’est un peu contre-intuitif, a expliqué Paul Cardinal, de la FCIQ. On s’attendait des augmentations quasiment inexistantes.» « 
Source : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/immobilier–forte-hausse-des-ventes-dans-le-grand-montreal/580077

Autres articles pouvant vous intéresser
Distinguer évaluation municipale et valeur marchande
Non classé
Distinguer évaluation municipale et valeur marchande
29 mars 2016

 » L’évaluation municipale d’une propriété est faite à une date donnée et régie par la Loi sur la fiscalité municipale. « Le prix de l’évaluation est basé sur une valeur de la propriété établie au 1er juillet, 18 mois avant l’entrée en vigueur du prochain rôle de taxation », précise Richard Côté, évaluateur agréé et membre du conseil

Chronique immobilière #25: Les peurs d’investir en immobilier: mythe ou réalité?
Non classé
Chronique immobilière #25: Les peurs d’investir en immobilier: mythe ou réalité?
8 mars 2016

 » Cette semaine à l’émission Les Oranges Pressées sur CIBL, on s’intéresse à l’article de Ghislain Larochelle dans le Journal de Montréal, Les 5 peurs qui vous empêchent d’investir en immobilier. Se questionner sur ce qui vous attend en devenant investisseur immobilier est une bonne initiative! Mais ces peurs sont-elles vraiment fondées? 1. Le temps

15 façons d’augmenter la valeur de votre maison!
Non classé
15 façons d’augmenter la valeur de votre maison!
8 mars 2016

« Vous voulez vendre votre condo ou votre maison? Comment séduire un acheteur potentiel? Au-delà de l’inévitable mise en scène (home staging) recommandée par les agents d’immeuble, de nombreux travaux, grands et petits, économiques ou coûteux, mousseront grandement la valeur de votre propriété. Ça compte, dans le marché actuel, où les acheteurs ont le gros bout